COMPTE | blogueur anonyme

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À propos de : Canicule

Jane Harper se concentre principalement dans ce récit sur la communauté qui doit survivre, désespérée, hargneuse, prête à tout pour résister. L’auteure retransmet d’ailleurs parfaitement l’ambiance de certains villages à travers le monde, où si l’on n'est pas né à cet endroit, on restera à jamais un étranger. Et pour ceux qui y sont nés, tout le monde connaît les secrets des autres, sans pour autant en parler. Un mal qui pèse sur la communauté entière.

Impossible donc, pour ceux qui y habitent comme pour ceux qui y reviennent, d’échapper à ce qui a pu se passer. Un conseil ? Ne pas y vivre. C’est ce qui en ressort. Au point de se demander si l’auteur n’a pas eu elle-même affaire à une communauté comme celle-ci. Ce qui expliquerait le degré de précision mais surtout l’immersion rapide du lecteur.

Il est difficile de se détacher de ce livre. Jane Harper arrive parfaitement à reproduire l’ambiance lourde, pesante, des petites communautés. Une description parfaite de l’Australie profonde (qui ressemble parfois à l’Amérique profonde), bien éloignée de ce que nous, Européens de l’Ouest, connaissent de ce pays. Un livre parfaitement écrit et criant de vérité.

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À propos de : La tresse

Trois femmes, trois destins que tout oppose et qui pourtant se ressemblent tant : décidées, courageuses et têtues, elles prennent leur vie en main malgré les coups durs, malgré les injustices, malgré les autres. Trois femmes qui refusent d’accepter la fatalité et qui finissent toujours par se relever, par trouver une solution, par changer le cours des choses. Trois histoires que l’auteur entrecroise habilement, d’un lien indéfectible et subtile – c’est bien pensé, il fallait y songer. Je n’ai pas fait le rapprochement tout de suite, et j’ai été très émue quand j’ai fini par comprendre d’où venait ce titre, et où l’auteur voulait en venir.

La tresse est tout simplement un feelgood book, bourré d’humanité, de bons sentiments et d’espoir pour un monde meilleur. Un livre qui donne l’impression que tout est possible, qu’il suffit de vouloir pour pouvoir. Un bon livre à emmener avec soi pour quelques heures de transport, ou à ouvrir après une longue journée éprouvante pour s’évader loin de son quotidien et retrouver le sourire.

Un grand merci au Livre de Poche pour cette jolie découverte !

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À propos de : La tresse

Trois destins hors du commun. Smita. Giulia et Sarah. Chacune dans un pays différent. Chacune se battant pour sa dignité et sa liberté. Des femmes de caractère que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire tout au long des chapitres. Ces derniers se succèdent selon le point de vue de chacune.

Je n’ai pas eu de préférence concernant ces trois personnages féminins. J’ai aimé ces trois femmes, à leur façon. J’ai trouvé Smita très courageuse, Giulia réfléchie et Sarah bosseuse.

Smita a la condition la plus déplorable, elle extrait quotidiennement  les excréments des habitants du village de Badlapur en Inde. Elle ne veut pas que sa fille finisse comme elle, avec cette odeur de merde sur elle, et cette honte d’être vue comme la moins que rien du village. Sa fille doit aller à l’école, apprendre à lire, à compter et se faire des amis. Ses espoirs pour elle sont si grands qu’elle est prête à prendre tous les risques pour que sa fille ait un avenir meilleur, loin de ce village de misère. Leur périple sera long, dangereux. Mais que ne ferait pas une mère pour sa fille ?

Giulia vit en Sicile et travaille dans l’usine de son père. Depuis des générations, les Lanfredi confectionnent des perruques, de postuches à partir des vrais cheveux des Siciliennes. Giulia est douée, mais assi désespérée quand elle apprend que l’usine familiale est en train de couler. Parallèlement, elle fera une rencontre qui bouleversera sa vie. Réfléchie, elle tente de trouver un moyen pour sauver l’entreprise de son père.

Sarah, avocate réputée dans son milieu, acharnée de travail sera coupée dans sa lancée. Le verdict tombe, un cancer. Sarah ne se laisse pas abattre et décide de se battre seule. Mais comment justifier ses abscences et sa fatigue ? Dans un univers mysogine, Sarah apprendra qu’on peut vite être mis sur la touche.

Ces trois femmes de caractère prouvent au fil du récit que tout est possible, que rien n’est jamais acquis. La chose qui les unit : la chevelure. Elles ne le savent pas, mais elles sont reliées par une longue tresse de cheveux qui jamais ne se rompra.

Ma note : 5/5

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À propos de : Aveu de faiblesses

Voilà un roman noir, psychologique à souhait qui m’a ravie de A à Z. Certains ont été rebutés par Yvan dans les premières pages, son langage, ses mots font très enfantins, il ne jure que par sa mère et est incapable d’aligner trois mots tout seul sans qu’elle lui donne son aval. Moi je suis passée outre et me suis tout de suite attardée sur le contexte familial du garçon. Une mère complètement timbrée qui fait des sculptures avec du beurre et collectionne les étiquettes de boîtes de fromage. J’ai d’ailleurs appris que cela se nommait la « tyrosémiophilie », j’aurai appris quelque chose. Et puis le père, totalement réac qui évite le plus possible son fils. Un cadre familial assez déstabilisant qui justifie le comportement mental de ce pauvre Yvan.

La partie thriller arrive assez vite : le petit Romain Barral est retrouvé dans un fossé, sauvagement mutilé. Le petit village est aussitôt ébranlé et puisque Yvan vit en marge des autres gosses, les regards soupçonneux convergent aussitôt vers lui. Je me suis dit « quelle injustice ». Ce n’est pas parce que ce pauvre gosse semble à côté des ses pompes que c’est un tueur ! Une terrible machination se met en place. Interrogé, soupçonné, embarqué, maltraité, injurié, humilié, Yvan subira les violences policières d’un certain Grochard. Un mec que vous prendrez beaucoup de plaisir à détester.

Un univers très noir qui m’a tout de suite happée. Toutefois, c’est la dimension psychologique de ce roman qui m’a beaucoup plu. Je ne peux pas en dire plus, mais j’aimerais tellement détailler ce roman ! Je ne veux pas spoiler quiconque souhaite le lire alors lisez-le pour que l’on puisse en parler ensemble !

Une fin qui m’a totalement retourné le cerveau, je me suis faite berner et j’adore ça dans les romans de ce genre !

NB – Toujours se méfier des apparences…

Ma note : 5/5 +

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À propos de : Le Langage de la nuit

Composé de 10 parties distinctes, cet essai sur la science-fiction/fantasy offre des éclairages lumineux et un décodage intéressant sur les œuvres des plus grands auteurs de l’imaginaire. Ursula K. Le Guin est passionnée et passionnante, j’ai vraiment eu plaisir à lire cet essai! En parlant de contes, de beauté, de poésie, de psychanalyse et d’éveil intérieur, Ursula Le Guin m’a captivée, et mis en lumière Le langage de la nuit. Avec ses intenses réflexions, nous en savons plus sur sa manière d’écrire, sur son parcours d’écrivain, les difficultés mais aussi sur les prix prestigieux qu’elle a reçu. J’ai découvert, (trop tard hélas), cette auteure, et j’aurai sans doute adoré voir une de ses conférences, mais je vais maintenant me tourner vers ses grandes sagas qu’elles nous a laissées, comme des douceurs exquises pour nos imaginaires….

Au travers de ce premier tome, on se retrouve dans un pensionnat qui éduque des jeunes filles et qui leur apprend la bonne conduite en société mais pas que… C’est une histoire haute en couleurs et amusante, on ne s’ennuie pas une seconde !

L’univers dans lequel nous plonge Gail Carriger est très intéressant et riche en inventions ainsi qu’en créatures magiques. On est clairement dans un univers steampunk, où les machines à vapeurs et autres inventions cohabitent avec la population anglaise du XIXe siècle. L’écriture est assez soutenue, surtout lorsque les personnages parlent car il ne faut pas oublier que l’histoire évolue dans un monde de nobles et bourgeois de la haute société du XIXe. Malgré cela on comprend sans problème l’histoire, la plume de l’auteure reste fluide et agréable à lire.

C’est un roman rafraîchissant, original et très agréable à lire. C’est un petit coup de cœur pour moi et j’ai hâte de lire la suite.♥

 

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Entre mes doigts coule le sable est le deuxième volet d’une trilogie.

Dans le premier volume ("Les yeux couleur de pluie")  nous faisions la connaissance de Marie-Lou et Matthieu, deux jeunes étudiants en médecine. Petit rappel : elle a quitté sa Savoie, ses montagnes, sa vie de là-bas pour la Bretagne, la mer, le large, la pluie, et… les  yeux couleur de pluie de Matthieu, dont elle est tombée amoureuse au premier regard.

Ce second opus est le digne petit frère de son aîné et s’inscrit dans cette continuité. Le lecteur partage le quotidien, les émotions, les angoisses, les désirs et les rêves des protagonistes, de l’hôpital au « Gobe-mouches ».

Tous sont d’une telle simplicité qu’on ne peut que s’attacher à eux, à chacun d’eux. La magie de ce roman, c’est que, selon moi, il n’y a ni héros, ni héroïne, juste des gens. Des médecins, des soignants, des soignés. Des êtres en souffrance, sous leur blouse blanche ou au fond de leur lit. Chacun a ses failles, ses blessures, ses carences.

« Me prend alors l’envie de ne plus réfléchir, de me laisser porter. Laisser couler le sable entre mes doigts. Faire confiance et larguer les amarres. »

C’est une agréable suite, une lecture que je recommande pour l’été qui approche doucement. C’est également une belle ode à la Bretagne. Je me permets de rajouter que l’autrice est adorable !

J’ai fait cette lecture dans le cadre de mon partenariat avec le Livre de Poche, que je remercie encore une fois (Rendez-vous très bientôt à St Maur en Poche !).

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Je suis ravie de cette tournure époustouflante, de ce nouveau souffle, de ce côté plus touchant, plus vrai. Calendar Girl Juin apporte son lot de révélations et de rebondissements ! Pour une fois, la jolie Mia va se rendre compte que les apparences sont parfois trompeuses. Un tome qui tient ses promesses ! Mia grandit de tome en tome et j’espère qu’elle continuera de m’étonner. 

J’ai tout simplement adoré le premier tome de cette trilogie qui s’annonce palpitante. L’action est de mise tout au long des pages et le rythme est si soutenu qu’il est impossible de souffler une minute. Et que c’est bon ! L’univers est très riche, fourni.  Et cet univers m’a beaucoup plu ! Une écriture très plaisante à suivre, toujours des rebondissements et de l’action ! Un premier tome très prometteur !

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La plume d'Audrey Carlan est de plus en plus addictive ! Audrey Carlan a un style frais, pétillant, coquin, taquin et rebelle à la fois. A peine commencée que j'avais déjà terminé ma lecture ! Buzz l'éclair peut aller se rhabiller, j'ai battu un nouveau record de lecture !
 
Je recommande à 1000% la lecture de ce tome qui n'est pas loin du coup de cœur mais alors vraiment pas loin...

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