COMPTE | cultur_mel

3
À propos de : Les Etincelles

Phoenix a 23 ans, elle a récemment perdu son père dans un accident de voiture en Colombie. Croyant qu’il avait rencontré une autre femme, elle est triste de l’avoir perdu mais ne peut s’empêcher de le détester. A cause de lui, elle a laissé tomber le piano, sa passion et enchaine les petits boulots. Un soir, lorsqu’elle fouille dans un vieux carton, elle découvre un papier avec un code et le prénom Serena. Elle comprend alors que l’accident de son père n’en était peut-être pas un et décide avec l’aide de son frère de découvrir la vérité sur la mort de son père. Elle se retrouve au cœur d’un scandale sanitaire qui empoissonne le monde et va devoir être la plus maligne pour faire la lumière sur lui.
Dans ce troisième roman, Julien Sandrel évoque les lanceurs d’alerte, ceux qui veulent que le monde change. Au travers d’une simple quête de vérité, l’auteur nous entraîne au cœur d’un scandale écologique qui pourrait tout à fait exister. De sa plume délicate, il évoque un sujet grave qui mérite d’être mis en avant pour que chacun puisse prendre conscience de ce qui se passe autour de lui. Un grand bravo à Julien Sandrel pour tenter d’éveiller les consciences grâce à une fiction toujours aussi bien écrite, fluide et facile à lire.
Ce n'est pas mon préféré de cet auteur mais j'aime toujours sa belle plume!

4
À propos de : Ceux qu'on aime

Themis Stavridis évoque son passé à deux de ses petits-enfants. Elle nous embarque à Athènes au milieu des années 1940. Nous suivons son parcours, de ses jeunes années sous l’occupation allemande à sa vie d’adulte où elle décide de continuer son combat auprès des communistes pour son pays et pour retrouver la liberté. Arrêtée puis envoyée dans une prison à ciel ouvert sur l’île de Makronissos, elle rencontre Aliki, une amie mais aussi une véritable militante qui y laissera sa vie. Themis prend alors une décision qui la marquera à vie.
Victoria Hislop a, une fois de plus, dressé le portrait d’une famille grecque au destin incroyable. Une véritable saga familiale comme elle sait si bien les raconter. À travers les aventures de Themis et de sa famille, nous découvrons un pan de l’histoire grecque, des préjudices subis et de la volonté d’une partie du peuple pour remédier à cette occupation. Cependant, la quête de cette héroïne est aussi de retrouver la paix intérieure et de partager avec ses petits-enfants ce qui leur revient de droit : la vérité sur l’histoire de la famille. Ce livre est un véritable voyage au cœur de la Grèce des années 1940 jusqu’à nos jours qui ravira tous les amoureux de saga familiale hislopienne !

5
À propos de : L'Embarras du choix

Emma aime Julien. Julien aime Emma. Ils sont sur le point de se marier mais au moment de dire « oui », Emma doute. Va-t-elle l’aimer pour toujours ? Sera-t-elle capable de lui être fidèle alors que jusqu’à présent, elle préférait papillonner çà et là ? Elle imagine alors trois scénarios de vie différents entrecoupés des pensées des différents invités. L’un au bout de quatre ans de mariage, le deuxième au bout de treize ans et le dernier au bout de vingt-quatre ans. Trois possibilités qui, elle l’espère, lui permettront de faire le bon choix.
La dédicace « aux indécis, aux rêveurs, à ceux qui se questionnent et à ceux qui se font des films » choisie par l’autrice au début du roman pose d’emblée le décor et nous savons que le propos du roman repose entièrement sur les conséquences de nos choix amoureux. Laure Manel dissèque parfaitement les interrogations d’une jeune femme qui s’apprête à prendre la décision qui va avoir une incidence sur le reste de sa vie. Encore une fois, l’autrice sait nous embarquer auprès de ses personnages tout en nous questionnant sur nos propres choix. Et oui, vous que feriez-vous à la place d’Emma ? Il est vrai que tous les futurs mariés et/ou mariées ne réfléchissent pas autant juste avant de dire le fameux « oui » tant attendu par tous les invités mais il est intéressant de soulever ces questionnements qui surgissent à un moment donné pour les couples. Cela reste bien évidemment une fiction qui a le mérite de nous faire réfléchir sur nos propres choix, que l’on soit marié ou non. Une lecture plaisante et agréable qui ravira les féru(e)s de belles histoires.

5

Julia est perdue, tout fout le camp dans sa vie… son père, sa Maminou, son mec… Elle décide donc de quitter Paris et son boulot et débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris. Pourtant, elle n’a pas plus d’affection que ça pour les personnes âgées. En arrivant, elle se demande même ce qu’elle fait là. Mais au fil du temps, elle découvre : chacun des pensionnaires, ceux qui veulent bien lui parler et ceux qui sont plutôt fermés au dialogue ; ses collègues plus ou moins loufoques et Raphaël, le petit-fils d’une pensionnaire. Toutes ces personnes à qui elle va apporter son écoute vont, elles aussi, lui apporter ce qu’elle est venue chercher sans vraiment le savoir.
Virginie Grimaldi a écrit un merveilleux roman plein d’amour, de gratitude et de résilience. On y découvre des personnages très attachants voire attachiants pour certains. L’autrice nous dévoile des histoires de vie que chacun d’entre nous a pu connaître au cours de sa vie. On se délecte des petites anecdotes de ces pensionnaires haut en couleurs. On tourne alors les pages avec entrain, on rit et on pleure avec eux, on ne peut pas faire autrement. Avec sa plume si légère et en même temps tellement juste, Virginie Grimaldi nous transporte aux Tamaris avec bonheur. Une chose est sûre : on ressort grandis, nous aussi, après avoir lu cette histoire. Alors n’hésitez plus et laissez-vous embarquer par cette histoire pour rejoindre Julia et les pensionnaires des Tamaris, vous ne serez pas déçus !

4

Paulette, 85 ans, veut à tout prix aller vivre dans la maison de retraite de ses rêves dans le sud de la France. Seulement, son fils et sa belle-fille ne l’entendent pas de cette oreille. Paulette décide alors de jouer à la vieille qui perd la tête pour accélérer le processus. Mais c’est sans compter sur les bonnes idées de sa belle-fille que Paulette se retrouve finalement au fin fond de nulle part dans une auberge somme toute particulière. La laissant aux bons soins de Monsieur Yvon, Paulette devient malgré elle la nouvelle pensionnaire de l’auberge. Elle n’en oublie pas pour autant sa maison de retraite de rêves et fait tout pour quitter ce lieu le plus rapidement possible. Mais tout ne se passe pas comme prévu, sa curiosité légendaire, sa fascination pour les autres résidents et les mystérieuses découvertes qu’elle fait à l’auberge lui donnent l’occasion de fourrer son nez partout et d’être finalement là où elle doit être.
L’autrice nous embarque auprès de cette grand-mère qui n’est pas toujours commode et dont le comportement peut parfois laisser à désirer mais qui se révèle par-dessus tout attachante. Aussi curieuse qu’elle, nous nous délectons à chaque chapitre de découvrir les secrets qui entourent chacun des résidents : Nour, la cuisinière dont le passé refait surface ; Juliette, la jeune serveuse enceinte qui cherche l’amour ; Hyppolite, ce petit jeune sorti d’on ne sait où ; monsieur Georges et son amour pour les courses de chevaux ; Marceline, retraitée pleine de vie qui ne cesse de courtiser la gent masculine et Monsieur Yvon, le propriétaire de l’auberge. Une galerie de personnages émouvants qui nous donne qu’une envie, celle de les rencontrer pour passer du bon temps avec eux en faisant une partie de Cluedo ou en dansant sur des rythmes endiablés. En tout cas, Anne-Gaëlle Huon nous dresse le portrait de personnages qu’elle aime malgré leurs défauts et ça fait du bien. Une jolie découverte et un vrai plaisir de lecture qui me donne envie de lire les autres romans de cette autrice !

5
À propos de : Un vent de cendres

Dès le prologue, le ton est donné. Octave, Andréas et Laure ont un accident de voiture qui coûte la vie à Laure. Dix ans s’écoulent. D’autres personnages font leur apparition, notamment Malo et sa sœur Camille. Ils arrivent au domaine de Vaux pour faire les vendanges. Nous y retrouvons Octave et Andréas, les propriétaires un peu étranges de ce domaine. Malo a un pressentiment d’entrée en voyant Octave dont le visage a gardé une trace visible de l’accident tandis que Camille éprouve une certaine attirance envers celui-ci. Tous deux se disputent et au bout de trois jours Malo disparaît. Tous les vendangeurs n’y voient rien d’inquiétant, seule Camille s’inquiète et met tout en œuvre pour le retrouver quitte à prendre des risques.
C’est un thriller haletant qui nous plonge au cœur d’un domaine viticole bien étrange où l’on sent bien que la mort rôde partout. Du frère défiguré et claudiquant au frère enfermé qui peint d’étranges toiles, tout rend l’atmosphère inquiétante et terrifiante. Sandrine Collette nous balade dans les abimes les plus sombres que peut ressentir un personnage. Nous avons presque envie qu’il y ait un retournement de situation à la dernière seconde pour laisser une dernière chance aux personnages. Une plume bien affutée qui nous surprend jusqu’au dénouement. Une excellente lecture pour qui est friand de thriller et de psychologie !

4
À propos de : Graines de héros

Le postulat de départ est un concours organisé par UNICEF. Mathias Tripard participe à celui-ci en écrivant un chapitre sur la plateforme collaborative Les Arbres Inédits. Il est l’heureux lauréat de ce concours et voit donc douze auteurs s’emparer de son texte pour écrire trois suites. Nous, lecteurs, avons donc rendez-vous avec Jorge qui vit en Équateur. Chaque jour, il plante des graines de Kapokier pour combattre la déforestation massive due à l’invasion d’une compagnie américaine qui exploite l’or vert d’Amazonie. Mais un jour, Jorge et son père sont contraints de quitter leur maison. À partir de là, trois suites ont été écrites par trois groupes de quatre écrivains. Dans la première suite, nous retrouvons Jorge trente ans plus tard qui revient sur son passé et ses terres natales. Dans la deuxième suite, Jorge part à l’aventure avec son père. Dans la troisième suite, Jorge poursuit son périple et est confronté au rio Napo. Rien de moins que trois aventures dont le dénouement est plutôt surprenant.
L’idée de ce « cadavre exquis » est plutôt réussi et les plumes des douze auteurs se marient à merveille. Un petit roman qui se picore çà et là et vous ferez une bonne action en achetant ce livre dont 1,50€ est reversé à UNICEF.

2

Hercule Poirot reprend du service sous la plume d’une nouvelle autrice… Intriguée par cela, c’est avec appréhension que j’ai ouvert le livre pour découvrir la nouvelle enquête de ce formidable détective. De plus, il est au cœur de l’affaire à résoudre. En effet, quatre personnes vont tour à tour débarquer chez lui pour lui demander des explications par rapport à la lettre qu’ils ont reçue signée de la main de Poirot les accusant d’avoir tué un certain Barnabas Pandy. Mais aucun d’eux ne connaît ce fameux M. Pandy, pas même Poirot. Il est donc grand temps pour lui de mener l’enquête et de faire la lumière sur ce potentiel meurtre et découvrir le véritable auteur des lettres. Un véritable jeu de piste pour le détective belge.
En tant que grande admiratrice d’Agatha Christie et de son héros Hercule Poirot, j’ai eu peur d’être déçue… et en effet je n’ai pas retrouvé le héros que je connaissais. Certes, je savais que je ne retrouverais pas l’écriture d’Agatha Christie mais j’espérais retrouver le même héros disparu il y a bien longtemps. La nouvelle autrice a tenté de garder les codes utilisés par Mme Christie mais pour moi cela ne prend pas vraiment. Je m’attendais à retrouver des personnages secondaires tels l’inspecteur Japp de Scotland Yard… que nenni, il est remplacé par l’inspecteur Catchpool assez triste et sans beaucoup de relief. Bref, je suis passée à côté de cette lecture malgré le postulat de départ qui m’avait plu. Mais je ne pense pas réitérer l’expérience avec les deux autres ouvrages écrits par Sophie Hannah. Cependant, laissez-vous tenter par cette lecture peut-être qu’elle vous conviendra !

4
À propos de : Inhumaine

La légiste Kay Scarpetta enquête sur une mort suspecte à Cambridge dans le Massachusetts. Pendant qu’elle fait les premières constatations sur la scène de crime, elle reçoit une mystérieuse vidéo provenant de la ligne sécurisée de sa nièce, Lucy. Sur celle-ci, elle voit sa nièce vingt ans plus tôt lorsqu’elle était à l’académie du FBI. Elle n’ose en parler ni à son mari lui-même agent du FBI, ni au détective Marino et encore moins à Lucy de peur que ne ressurgisse une vieille ennemie normalement disparue. Mais c’est sans compter le danger qui plane sur Lucy. Le FBI semble s’acharner sur elle pour lui faire porter le chapeau dans une affaire pouvant l’envoyer derrière les barreaux pour un long moment. Et si tout était lié ? C’est ce que Scarpetta va tenter de découvrir au fil des évènements tous plus ou moins troublants.
Encore une enquête bien difficile pour cette médecin légiste hors pair d’autant plus que sa famille est aussi dans le viseur du FBI. Patricia Cornwell nous plonge au cœur de cet imbroglio criminel et nous emmène sur différentes pistes. Elle a su faire de cette légiste son protagoniste référent dans la plupart de ses romans et à travers celui-ci, elle nous en apprend un peu plus sur Scarpetta et sa famille. Cependant l’histoire ne peut pas s’arrêter là, on est en droit de se demander si une suite répondra aux différentes questions qui restent en suspens.

5
À propos de : La vie qui m'attendait

Romane a trente-neuf ans, elle est médecin et a toujours vécu avec son père. Un jour, une vieille dame lui dit qu’elle l’a vue sortir du service de pneumologie de Marseille. Cependant, elle trouve étrange qu’elle se soit déguisée avec une perruque rousse. Seul hic au tableau, Romane n’a jamais mis les pieds à Marseille. Mais un élément la trouble, sa couleur naturelle est le roux, couleur qu’elle déteste et cache sous une autre couleur plus neutre, le châtain. Cet élément l’intrigue au plus au point et elle se demande qui est la personne que cette vieille dame a vue à Marseille. Romane décide donc de partir à la recherche de ce double sans savoir ce qu’elle va réellement trouver. Elle découvre alors une femme, une autre elle-même, et va devoir composer avec son passé pour rééquilibrer sa vie qui vient d’être chamboulée.
Julien Sandrel a le don de nous plonger dans un univers bien particulier à la fois triste et joyeux. Ici, nous partons à la découverte d’une histoire familiale aussi troublante que jolie. Un point de départ pas très joyeux, des vies pas banales où le destin sera toujours le même quels que soient les choix faits au départ. Encore un roman plein d’espoir, d’amour et d’humanité qui ne peut pas nous laisser indifférent. Les larmes seront sans doute prêtes à couler chez certains mais c’est sans compter les sourires que ces retrouvailles vous donneront tellement leur histoire est belle. Une chose est sûre avec ce roman, vous passerez un excellent moment de lecture ! Une vraie bouffée de bonheur !

Portrait de cultur_mel