Paris, 1979. Rue d’Austerlitz. Une enfilade d’hôtels, des filles qui font le trottoir, un bistrot où traînent des maquereaux et des loubards. Sans oublier les gosses qui, après l’école, jouent sur les pavés. Patronne du Bourgogne, Annick n’a pas une vie facile. Entre l’hôtel et son mari, une brute alcoolique et raciste qui la trompe, elle n’est pas loin de craquer. Il y a bien ses deux garçons, mais l’aîné est maniéré. Un jour, ce dernier voit sa mère monter dans le panier à salade, embarquée pour proxénétisme. C’est la déchirure. Son père, dont le nouveau héros est Jean-Marie Le Pen, il le hait si fort qu’il souhaite et planifie sa mort. Il n’a qu’une hâte : grandir vite, partir. Jusqu’à ce que le « cancer gay », qu’on n’appelle pas encore sida, fasse son apparition au journal télévisé...
La peinture juste et terrible d’une période charnière, et la mue poignante d’un adolescent pas tout à fait comme les autres.
Un premier roman, un récit, dont on sent qu’il fallait absolument l’écrire. Barbara Cassin, Le Monde des livres.
Une plume si entière et si vraie qu’elle nous pousse à regarder le monde sous un autre angle. Alice Develey, Le Figaro.
La peinture juste et terrible d’une période charnière, et la mue poignante d’un adolescent pas tout à fait comme les autres.
Un premier roman, un récit, dont on sent qu’il fallait absolument l’écrire. Barbara Cassin, Le Monde des livres.
Une plume si entière et si vraie qu’elle nous pousse à regarder le monde sous un autre angle. Alice Develey, Le Figaro.