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Le jour d'avant
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« Venge-nous de la mine, avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis. À sa mort, mes poings menaçant le ciel. Je n’ai jamais cessé de le lui promettre. J’allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, mort en paysan. Venger ma mère, morte en esseulée. J’allais tous nous venger de la mine. Nous laver des Houillères, des crapules qui n’avaient jamais payé leurs crimes. »
Suite au décès de son frère Joseph, mineur, à cause du grisou dans la fosse Saint-Amé à Liévin en décembre 1974, Michel Flavent se promet de le venger un jour et quitte le nord de la France. Quarante ans après, veuf et sans attache, il rentre au pays pour punir le dernier survivant, un vieux contremaître, et enfin tourner la page.
Un roman puissant sur les promesses du passé qui nous font vivre. Loup Besmond de Senneville, La Croix.
Son livre, c’est la justice qui passe enfin et ces mineurs arrachés à l’oubli. Anne Crignon, L’Obs.
Postface inédite.
Les derniers avis
1974, le nord de la France, 42 mineurs sont victimes d'un coup de grisou dans la mine de Liévin. 40 ans plus tard, Michel, le frère de l'une des victimes n'a qu'une obsession : retrouver le contremaître qu'il juge responsable de cette catastrophe. Plus qu'un récit sur "les corons", Sorj Chalandon nous offre une magnifique histoire de fraternité, de vengeance, de mémoire. "Le jour d'avant" n'est pas forcément le livre qu'on croit, et on est charmé et surpris page après page par ce personnage touchant et cette histoire poignante.
Frédérique Franco, Librairie Le Goût des Mots, Mortagne-au-Perche
J’apprécie le style de Sorj Chalandon depuis le 4e mur, qui a été un gros choc de lecture. Son précédent roman profession du père m’avait également touché. J’attendais donc avec impatience celui-ci et je n’ai pas été déçue.
Le jour d'avant est construit autour de la douleur d’un frère qui n’arrive pas à oublier la mort de son ainé Jojo dans la mine de Liévin en 1974. L’auteur met le lecteur dans sa tête, avec une focalisation interne, une écriture à la 1e personne, il décrit la rage, la colère, la douleur et le destin tragique de la famille de cet homme.
Avec un style frontal, dépouillé, brutal plein de colère et d’émotion, de tristesse, l’auteur recrée un monde disparu, celui des mineurs. On retrouve la force de la langue de Chalandon, sa capacité à rendre compte, à insuffler vie à ses personnages.
Après un début où on ne sait pas trop à quoi s’attendre, le personnage de Michel se trouve un but que je vous laisse découvrir. Les thèmes de l’obsession, du deuil, des mécanismes de défense sont au cœur du récit.
La suite http://eirenamg.canalblog.com/archives/2018/09/30/36746555.html
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