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Dites-lui que je l’aime : le livre adapté au cinéma !

Avec Dites-lui que je l’aime, Clémentine Autain revient sur son enfance et sur la figure de sa mère, Dominique Laffin, comédienne marquante des années 1970, morte en 1985.
Ce récit intime connaît aujourd’hui une adaptation au cinéma, réalisée par Romane Bohringer et sortie en salles le 3 décembre 2025.

Le livre : une lettre adressée à une mère

Dominique Laffin a « crevé l’écran » dans les années soixante-dix, avant de disparaître brutalement en 1985, à trente-trois ans ; Clémentine Autain a alors douze ans.
Dans Dites-lui que je l’aime, l’autrice raconte une enfance hors norme et le long chemin qui l’amène, des années plus tard, à rouvrir cette histoire ;  notamment lorsque ses propres enfants posent des questions auxquelles elle ne peut plus se soustraire. Elle cherche ce qu’elle doit à cette mère « partie sans un mot » et recompose, à hauteur d’enfant puis de femme, une mémoire à la fois vive, fragile et lucide.

À noter : le titre fait écho à un film homonyme. Un clin d’œil assumé, au cœur même du projet d’écriture.

Le film : une adaptation qui se raconte en train de se faire

Dans le film Dites-lui que je l’aime, Romane Bohringer met en scène une réalisatrice qui décide d’adapter le livre de Clémentine Autain. Ce choix la confronte à son propre passé, et notamment à l’histoire de sa mère, qui l’a abandonnée lorsqu’elle avait neuf mois.
Le long-métrage (92 minutes) se présente comme un récit construit « en enquête », à la frontière du documentaire et de la fiction, avec Romane Bohringer et Clémentine Autain à l’écran.

Lire le livre, voir le film

Voir le film permet de découvrir une adaptation qui assume la mise en abyme (adapter, c’est aussi se regarder). 
Lire le livre, c’est retrouver la voix première : le rythme des souvenirs, les nuances et la façon dont une histoire familiale se reconstruit par les mots, avec le recul du temps.