Le livre : une lettre adressée à une mère
Dominique Laffin a « crevé l’écran » dans les années soixante-dix, avant de disparaître brutalement en 1985, à trente-trois ans ; Clémentine Autain a alors douze ans.
Dans Dites-lui que je l’aime, l’autrice raconte une enfance hors norme et le long chemin qui l’amène, des années plus tard, à rouvrir cette histoire ; notamment lorsque ses propres enfants posent des questions auxquelles elle ne peut plus se soustraire. Elle cherche ce qu’elle doit à cette mère « partie sans un mot » et recompose, à hauteur d’enfant puis de femme, une mémoire à la fois vive, fragile et lucide.
À noter : le titre fait écho à un film homonyme. Un clin d’œil assumé, au cœur même du projet d’écriture.
