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Cinq méditations sur la mort
168
Date de parution: 
30/09/2015
Langue: 
Français
EAN : 
9782253087199
Editeur d'origine: 
Albin Michel

Cinq méditations sur la mort

7,70€

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Détails
Collection  
Comme ses Cinq méditations sur la beauté, ce texte de François Cheng est né d’échanges avec ses amis, auxquels le lecteur est invité à devenir partie prenante. Le poète, au soir de sa vie, s'exprime sur un sujet que beaucoup préfèrent éviter. Il se livre comme il ne l'avait peut-être jamais fait, et transmet une parole à la fois humble et hardie.
Il témoigne d'une vision de la « vie ouverte », en mouvement ascendant, qui renverse notre perception de l'existence humaine, et nous invite à envisager la vie à la lumière de notre propre mort. Celle-ci, transformant chaque vie en destin singulier, la fait participer à une grande aventure en devenir.
 
Originalité de la pensée, concision et élégance du style. Cheng est un auteur fécond mais rare, un créateur à part. Roger-Pol Droit, Le Point.

Les coups de coeur des libraires

Le choix de Jean-François Delapré de la Librairie Saint-Christophe, Lesneven

Elles ne sont que cinq, mais elles disent tout le poète qu’est François Cheng, étiré dans ses deux civilisations européenne et orientale. D’ailleurs, c’est de cette double confrontation qu’il écrit cette vision en négatif de la vie, cette mort dont nous seuls humains sommes conscients. De Confucius à Nietzsche, il nous emmène dans cette barque qui descend le long fleuve de la vie, mais jamais en censeur, simplement en éveilleur d’âme et d’esprit, car qui sommes-nous pour juger de ce qui nous fait peur, alors que nous ignorons ce qui s’ensuit. C’est dans cette acceptation de la mort, vue au travers de celle d’êtres qui nous étaient chers, que nous pourrons commencer le chemin vers la vie. Pensons donc à la vie comme un bien qui nous est donné en ne connaissant rien du bienfaiteur. Pour François Cheng, méditer sur la mort, c’est faire une offrande à la vie. Il cite cette phrase de Maurice Genevoix : « Et dire qu’il faut laisser tout cela ! » Dans le crépuscule de sa vie, François Cheng nous donne une leçon d’humilité. Sachons le lire.