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Le Parfum
Bernard Lortholary (Traducteur)
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Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n'avait besoin de rien.
Or ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bel et bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l'univers, car « qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le coeur des hommes ».
C'est son histoire, abominable… et drolatique, qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman très vite devenu un best-seller mondial, et aujourd'hui porté à l'écran.
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Que dire sur Le parfum? Ce livre m’a captivé certes, mais je n’arrive pas à dire que j’ai ‘aimé’, puisque je n’ai ressenti absolument aucun sentiment amical à l’égard de son personnage principal. L’histoire est formidablement bien écrite, convaincante jusqu’au bout, l’auteur parviendrait presque à nous faire sentir toutes ces odeurs qu’il évoque. C’est un récit fascinant, surprenant, mais pas plaisant. Grenouille est un personnage malsain, dès le début. Et bien sûr, ça ne fait qu’empirer avec les années et avec le déploiement de ses capacités. Certes, on se réjouit avec lui de ses réussites, notamment quand il réalise ses premiers parfums avec succès. Mais sa quête sans fin de senteurs m’a vraiment laissé une impression de malaise. Qu’on puisse autant dépendre d’un de ses sens au point de ne plus vivre, ne jamais aimer qui que ce soit, de ne jamais ressentir le moindre sentiment qui ne soit associé à ce sens, c’est impensable. Et pourtant, dans Le parfum, ça parait possible. Et on en vient à haïr ce personnage doué de dons si merveilleux et qui pourtant les utilise à mauvais escient. Créer le parfum qui permet de se faire aimer, il fallait l’imaginer.
Ce livre est juste fascinant, d’un réalité parfois crue mais tellement formidable qu’on y croit de toutes nos forces, même si le personnage principal es un être à part, totalement dénué de sens humain, et totalement focalisé sur son nez.
Un roman où chaque mot est bien pensé, bien pesé, qui en dit énormément sur le XVIIIème siècle en France, un roman plein d'odeurs où le héros est un anti-héros à la quête du parfum absolu, et d'une quête identitaire. Un de mes romans préférés, je le relis encore pour le plaisir !
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