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Quand le capitalisme perd la tête
Paul Chemla (Traducteur)
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Poursuivant le procès du libéralisme sans limites amorcé dans La Grande Désillusion, Joseph Stiglitz s’appuie cette fois sur son expérience de quatre ans en tant que conseiller économique du président Clinton. Comment, au tournant du troisième millénaire, est-on passé du prétendu « triomphe » du capitalisme à l’américaine – bien entendu surévalué et fondé sur des bases très incertaines – à une chute retentissante ? Avec une clarté de propos remarquable, l’auteur aborde le phénomène de la bulle spéculative, la vague des déréglementations aux États-Unis – en particulier dans le domaine des télécommunications –, ou encore les scandales comptables, à commencer par la fameuse affaire Enron.
Fort de ses observations, Stiglitz esquisse les grandes lignes d’un « idéalisme démocratique », vision d’avenir fondée sur un juste équilibre entre le marché et l’État, et sur des valeurs telles que la justice sociale ou encore le droit du citoyen à l’information.