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Sous le ciel qui brûle
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Oise, 1975. Tuân, la quarantaine, se souvient de son enfance indochinoise. Orphelin dès son jeune âge, élevé par son grand-père, il fut, à la mort de celui-ci, recueilli par sa tante. Mais son oncle obligea sa femme et ses enfants à le suivre pour rejoindre l’armée populaire. Tuân fut alors séparé de sa cousine, dont il était très proche.
Si malgré toutes ces pertes Tuân est resté debout, c’est grâce à son amour immodéré du français, appris à l’école. Cette préférence pour la langue des colonisateurs fit de lui un « traître » aux yeux de certains, mais elle infléchit également son destin : la poésie de Gérard de Nerval, entre autres, sera son refuge au cœur des atrocités vécues dans un Vietnam exsangue, déchiré par la guerre et la partition, et lorsqu’il décidera de s’exiler, il choisira la France.
Hymne à la puissance des mots, ces ponts entre passé et présent, entre beauté et horreur, serrent le cœur. Version Femina.
Un livre profondément sensible. RFI.
Prix littéraire La Renaissance Française 2018 et prix CCGPF Cheminots du deuxième roman.