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128
Date de parution:
02/03/2016
Langue:
Français
EAN :
9782253068556
Editeur d'origine:
Grasset
Tu n'as pas tellement changé
5,90€
Détails promotions contenus
« Mon frère Philippe est mort le 17 juillet 1995, un peu avant midi, dans une chambre de l'hôpital de Villejuif. Il aurait eu trente-quatre ans une semaine plus tard. C'est le seul frère que j'ai connu, le seul que j'aurai jamais. L'image de Philippe allant vers sa fin n'existe en moi que par la brûlure qu'il a entretenue pendant des années, et qui dure encore. […] Si grand soit l'amour, si fort le passé partagé, mon frère, à partir d'un certain moment, ne m'a plus été sensible que par la blessure. C'est à cette aune que je mesure combien je l'ai connu, combien je l'ai méconnu. On peut retracer de l'extérieur la vie d'un autre ; mais le deuil ne renvoie qu'à soi, oblige à retrouver en soi le souvenir de ce qui fut. »
Une réflexion intime sur l’insupportable effacement d'un être aimé. Limpide et bouleversant. Nathalie Crom, Télérama.
Un livre hors du commun, plein de grâce. Valérie Trierweiler, Paris Match.
Lambron parle magnifiquement de la perte et du souvenir. Alexandre Fillon, Lire.
Une réflexion intime sur l’insupportable effacement d'un être aimé. Limpide et bouleversant. Nathalie Crom, Télérama.
Un livre hors du commun, plein de grâce. Valérie Trierweiler, Paris Match.
Lambron parle magnifiquement de la perte et du souvenir. Alexandre Fillon, Lire.