Harry Bosch, débarqué du LAPD où il était un inspecteur doué mais trop en marge parfois de la réglementation, imagine que sa retraite imposée est la bienvenue. Il va pouvoir réparer sa vielle Harley, s’occuper de sa fille qui vit chez lui depuis la mort de Maddy, sa mère. Mais son éviction brutale du LAPD lui laisse un goût amer. Il ne pensait pas mériter pas un tel sort et demande à la justice américaine de trancher l’affaire. En attendant, il faut bien s’occuper. Son demi-frère Haller, l’avocat à la Lincoln, va lui proposer d’enquêter pour lui, afin d’innocenter un de ses clients Dan Quan Foster. Tout l’accuse du meurtre de Lexi Parks, directrice adjointe des services municipaux, retrouvée morte dans son lit. La proposition de l’avocat ne convient pas à Harry Bosch : devenir enquêteur privé est tout ce qu’il déteste. Sa fille lui avoue quant à elle à demi-mot qu’elle envisage de devenir profileuse tandis qu’il rompt avec sa compagne. Sa vie prend une tournure qu’il n’a pas l’impression de maîtriser. Il voulait une pause mais tout s’agite autour de lui. Cependant Harry Bosch va mordre à l’hameçon. Il demande tout de même à voir avant de s’engager dans l’enquête. Et il voit : des photos, une trace de montre sur le poignet de la victime… Et plus il mène cette enquête, plus il est confronté à ses propres dilemmes. Jusqu’où aller pour enquêter ? Emprunter en douce un dossier ? Jusqu’où aller pour savoir si sa fille est faite pour un tel métier ? Lui dévoiler des bouts d’enquête ? Lui demander son avis l’air de rien ? Harry Bosch ira jusqu’au bout en ne cessant de douter. Michael Connelly nous fait croire qu’il en a fini avec son personnage. Peut-être doute-t-il lui aussi du chemin qu’ils ont encore à faire ensemble ?
Wait and see !