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Métaphysique des ruines
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Sous le patronyme commun de « Monsu Desiderio », deux peintres lorrains du xviie siècle – Didier Barra et François de Nomé – ont composé, dans leur atelier napolitain, des tableaux fascinants et apocalyptiques qui n’ont cessé d’intriguer. Or, tandis qu’André Breton se contentait d’intégrer ces oeuvres à « L’Art magique », Michel Onfray va beaucoup plus loin : pour lui, si la peinture de Monsu Desiderio regorge de cathédrales qui s’écroulent, de villes en ruines, de citadelles abandonnées, de géographies infernales, de personnages en déshérence au pied de cités vides, ça n’est pas pour signifier quelque chose qui échapperait à la raison, mais pour illustrer la contre-réforme catholique. Cette oeuvre, dit-il, met en scène la fin d’un monde, l’effondrement d’une civilisation. En l’occurrence, celle du catholicisme romain.