Construit et de rythme enlevé, ce roman est plaisant à lire dans son ensemble. La vigueur des courts chapitres porte l'indéniable sens de la formule de Frédéric Beigbeder. La nécessité de retrouver la mémoire et donc de permettre une lecture adulte du traumatisme enfantin, pour pouvoir - enfin - grandir, est sauvée du simplisme par l'intégration de l'analyse de la relation avec le frère aîné dans celle du divorce parental. Le récit de l’histoire familiale constitue donc la partie la plus riche du texte, et devient la référence et l'hommage le plus subtil aux grands romans de filiation du XXe siècle. En cela, il compense la maladresse des trop nombreuses citations qui ponctuent la partie contemporaine de ce récit. L'épisode de la garde à vue offre moins d'intérêt : complaisant et poseur, il rappelle les précédents romans et nouvelles de l'auteur. Camille, Paris (75020)

Comme un bon vin, Frédéric Beigbeder se bonifie avec le temps. Le vieil ado, dandy noctambule cynique et provocateur, s'efface derrière l'homme plus mûr qui, ne craignant pas de laisser transparaître sa fragilité et sa sensibilité, en devient du coup beaucoup plus attachant. La métamorphose est réussie : Avec ce livre, il nous offre de très beaux moments empreints d'un charme et d'une grâce qui ont la légèreté éphémère et magique des souvenirs retrouvés. De ce que l'on pouvait appeler "une plume facile" est sorti un véritable écrivain. Danielle, Bagneux (92)

Une comédienne a dit de Frédéric Beigbeder, dans une émission de TV, qu'il devenait de plus en plus beau en vieillissant, je crois qu'il est bon d'ajouter qu'il devient de plus en plus bon en littérature. Son roman français est tout simplement magnifique, touchant, sensible et avec toujours cette pointe d'humour qui lui est propre. Un roman honnête (?) comme le prétend Michel Houellebecq dans sa préface...je crois qu'il faut s'attendre à tout avec Beigbeder. Sa garde à vue lui a rendu son enfance (ou une enfance), elle m'a rendu la mienne par la même occasion, alors rien que pour cela un grand merci Monsieur Beigbeder !! Sébastien, Lille (59)

Un roman français n'est pas un roman traditionnel. Il raconte l'histoire d'une vie, celle très privée de Frédéric Beigbeder, tout n'est pas forcément prétexte afin de parler de soi. Mais là, Frédéric Beigbeder une fois prisonnier d'une situation embarrassante et policière, le temps de la réflexion aidant il s'est dit : pourquoi pas !On ne s'ennuie pas une seconde parce qu'il a un véritable don partager l'essentiel avec autrui oser dire tout ce que les autres n'oseraient pas dire. Comme il a tout à y gagner, il ne triche pas. Il n'a d'indulgence pour personne encore moins pour lui-même. Sa plus grande vanité est d'avouer ses faiblesses. Et ce qui le rend vraiment humain, c'est sa grande tendresse. Encore une chose, cet auteur sait écrire et ce roman français est à lire sans nul doute.Pascal, Neuilly-Sur-Seine (92)

Parmi ces quatre romans qui ont en commun de nous faire partager des souvenirs liés à la famille et les relations souvent complexes que les auteurs entretiennent avec elle, j'ai choisi le roman de F.Beigbeder Un roman français. D'une part, j'ai apprécié la qualité d'écriture, la richesse du vocabulaire et les nombreuses références culturelles et artistiques que l'auteur égraine tout le long du livre et qui sont d'ailleurs, toujours utilisées à bon escient. Alors que chez certains auteurs, on sent le besoin de faire étalage de sa culture, ici tout s'enchaîne naturellement car toutes ces références sont intimement liées à ses souvenirs et constituent sa personnalité. D'autre part, j'ai aimé l'idée de l'évasion par l'esprit alors qu'il vit une situation d'enfermement (cette situation est d'ailleurs très bien décrite : noirceur, puanteur, étouffement...). On revient régulièrement sur cette plage de Ghéthary qui amène une bouffée d'air pur et qui est le point de départ que F. Beigbeder choisit pour faire défiler son enfance et son adolescence : ces bribes de souvenir qui par l'évocation de certains lieux, de personnalités ou de marques nous plonge dans une époque, un milieu social que nous pouvons tout à fait nous représenter même s'il est très loin du nôtre. F. Beigbeder apporte sur les événements de sa vie et sur ses proches un regard touchant voire poétique mais non dénué d'humour. Enfin, j'ai aimé le passage dans lequel il décrit la façon dont il est arrivé à la lecture et à l'écriture et je retiendrai cette très belle définition : "Depuis je n'ai cessé d'utiliser la lecture comme un moyen de faire disparaitre le temps, et l'écriture comme un moyen de le retenir". En conclusion, à la lecture de ce roman, une question m'est venue, d'une manière paradoxale, faut-il souffrir du manque de liberté pour enfin y accéder ? Christophe, La Madeleine (59)

Littérature

La Peur

Une jeunesse au temps de la Shoah

La Mauvaise Rencontre

Ils rêvaient des dimanches

Moi, j'écris pour agir

Je ne suis pas jolie, je suis pire

Ulysse from Bagdad

Les Métamorphoses

Don Quichotte ( Don Quichotte, Tome 1)

La Guerre et la Paix (La Guerre et la Paix, Tome 1)

Un roman français

La Guerre et la Paix (La Guerre et la Paix, Tome 2)

Don Quichotte (Don Quichotte, Tome 2)

L'Affaire Dreyfus

La Domination

Et si on dansait ?

Ce que nous avons eu de meilleur

Assez parlé d'amour

Ce n'est pas mon dernier mot

J'ai failli te dire je t'aime

L'Art du Haïku

La Vie du Cardinal de Retz

Deborah, la femme adultère

François 1er et la Renaissance

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