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La Monadologie
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La substance, que Leibniz appelle de préférence la monade, est simple, par opposition aux agrégats ou composés, qui ne sont que des amas de substances simples. Et la raison qui fait qu'il doit y avoir des substances simples, c'est qu'il y a des composés sinon ceux-ci ne seraient que des fictions ou des êtres contradictoires. De la simplicité de la monade, il suit qu'elle n'a pas de parties qu'elle est l'élément indivisible, et comme le véritable atome. Elle en résulte donc pas d'éléments, elle n'a pas commencé d'exister par gradations lentes, mais elle ne peut être que créee, c'est-à-dire appelée d'un seul coup a l'existence. De même elle ne peut être détruite naturellement, c'est-à-dire par décomposition: si elle doit disparaître, ce sera par anéantissement .Maurice Halbwachs
Ecrite en français en 1714 pour le prince Eugène de Savoie, la Monadologie fournit une vue d'ensemble du système de Leibniz et en expose les thèses fondamentales : la matière, l'espace et le temps que nous percevons n'existent pas en soi : il n'y a que des réalités logiques et des points métaphysiques, les monades; le phénomène sensible n'est que la représentation confuse d'une réalité qui se dissimule en lui et qui est faite de nomades et d'interactions entre monades. Jacques Rivelaygue
Edition écrite établie par Emile Boutroux, précédée d'une étude de Jacques Rivelaygue , La Monadologie de Leibniz, et suivie d'un exposé d'Emile Boutroux, La Philosophie de Leibniz.