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Les Vrilles de la vigne
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Autrefois, le rossignol ne chantait pas la nuit. C’est pour avoir manqué de périr, prisonnier de la vigne enroulée autour de lui tandis qu’il dormait, qu’il écoute désormais sa voix afin de rester en éveil…
Lorsqu’en 1908 Colette publie ce recueil de textes brefs – dialogues de bêtes, évocations de la nature, méditations sur l’amour, la solitude, le passage du temps… –, elle s’est séparée de Willy, son premier mari, définitivement résolue à imposer son indépendance d’artiste et de femme. «Je ne connais plus le somme heureux, mais je ne crains plus les vrilles de la vigne», dit-elle. Et c’est bien en effet la voix libre et singulière d’un écrivain qui se fait entendre dans ces pages bouleversantes de poésie, de tendresse, de hardiesse aussi, où la romancière de Chéri et de La Vagabonde a réuni en bouquet les thèmes de toute son œuvre.
Edition d’Anne Chareille.